Ultime étape de Mortsund à Haukland
Stamsund, lundi 13
Une dernière sortie où le soleil n’apparaît qu’en fin d’après-midi, triste probablement de nous voir quitter la Norvège.
Par une petite route longeant la mer, nous traversons Steine, Finnstad, Mortsund et son port de pêche.
Puis nous remontons vers Leknes et Borg où nous visitons le Lofotr Viking Museum. Sur les fouilles archéologiques de la vaste habitation d’un chef Viking, un intérieur d’époque a été reconstitué avec beaucoup de réalisme. Plus bas au bord de fjord un bateau Viking attend des aventuriers modernes.
Après quelques hésitations sur la route à prendre, nous découvrons la longue plage d’Haukland où le sable blanc est très fin et l’eau très froide.
Une dernière pizza copieuse à Skjaerbrygga et nous pouvons rejoindre l’embarcadère de l’Hurtigruten et le M/S Nordnorge qui nous emmène à Bodo pour le retour vers Nice.
Adieu les Lofoten et merci.
Une longue balade vers le meilleur : Reine
Stamsund, dimanche 12
La sortie d’aujourd’hui compte 70 km pour l’aller avec éventuellement un retour en bus. Jusqu’à Leknes paysage de prés et de forêts avec une belle bosse. Le passage sur l’île de Flakstadgoya se fait par le tunnel de Nappstraum où la descente est assez rapide et la remontée difficile par manque de repères.
De nombreux faux-plats jalonnent la route qui longe de jolies plages de sable blanc. Les bas- côtés très fleuris participent au patchwork coloré de tous les villages de pêcheurs de cette extrémité ouest des Lofoten.
Reine dans un cadre enchanteur montagneux est certainement le plus beau site de tout ce voyage.
Le casse-croûte à la viande de baleine est également une nouveauté.
Seul bémol, nous sommes le week-end de la Pentecôte et aucun bus n’est en service. Le retour se fera à la force du jarret avec cette fois le vent de face. Nous décomptons les bosses restantes : Napp, le tunnel, Flyge.
A A l’arrivée 145 km au compteur et la satisfaction d’une sortie mémorable.
Henningsvaer, la petite Venise des Lofoten
Svolvaer, samedi 11
Henningsvaer, la petite Venise norvégienne est le but de la journée sous un soleil éclatant. La petite route très touristique qui mène à cette presqu’île se fraie un chemin entre la montagne et le fjord et c’est un festival de couleurs sur l’eau. La circulation est un peu plus dense avec bus et camping-cars mais les conducteurs sont toujours respectueux des cyclistes.
Pour le repas et éviter la foule il faut revenir à Kabelvag où nous apprécions une bonne omelette servie en terrasse. Il fait chaud !
De Kabelvag à Laukvik
Svolvaer, vendredi 10
Ce matin découverte de Kabelvag, petite ville dominée par la cathédrale des Lofoten.
Son port est un hymne à la lumière et à la couleur.
En fin d’après-midi, direction plein nord pour une balade de 100 km vers le soleil de minuit. Jolie route au long du fjord jusqu’à Stronstad puis parcours bucolique sur la terre battue de Mortfjord.
L’auberge de Laukvik est très accueillante sur cette terre du bout du monde et la pizza géante. (Une seule sera mangée sur les 2 commandées.)
Nous ne sommes pas les seuls Français à attendre ce « Midnignt-sun » mais sachant que le soleil reste bien au dessus de l’horizon et que les moustiques attaquent, nous quittons le promontoire avant minuit.
La route de retour sous cet éclairage ocré est particulière et c’est un instant très attendu que nous vivons enfin après l’avoir si longuement imaginé.
Liaison maritime de Sortland à Svolvaer
Eide sous la pluie
Ce matin il pleut, le départ est donc reporté à midi mais la pluie toujours présente nous décide à faire le parcours vers Eide en bus.
Sur place rien pour se restaurer et c’est une prof norvégienne qui quitte ses collègues pour nous conduire dans sa voiture vers une supérette où l’on peut grignoter un sandwich au saumon. Quelle gentillesse ces Norvégiens!
En attendant le bus du retour, nous allons jusqu’au port sous un ciel lourd, chargé de vilains nuages de pluie, triste journée.
Heureusement le repas du soir au Sortland Hôtel est toujours aussi succulent.
Balade au bout du monde, Nyksund
Sortland, lundi 6 juin
La météo norvégienne a prévu un beau soleil et une remontée des températures, c’est exact pour le ciel mais les jambières sont les bienvenues.
Jusqu’à Froskeland la route longe la mer puis s’engage dans les terres et le relief devient plus marqué. Une longue côte nous réchauffe et nous pouvons ôter une épaisseur.
A la sortie de Myre, le goudron disparaît mais le paysage est somptueux. La côte, sauvage, est hérissée de rochers et parsemée de fleurs qui se pressent de s’ouvrir sous une lumière étincelante. De nombreux moutons profitent de prairies bien grasses.
Nyksund, village abandonné depuis des années et en voie de restauration maintenant, abrite une sympathique auberge où nous dégustons une assiette de fish-ships.
Le retour par Alsvag traverse un paysage sauvage
au long d’un lac sur une route vallonnée et très agréable.
De Tjeldsundbrua à Sortland
Tjeldsundbrua, dimanche 5 juin
D’après les informations des gens du cru, il est possible de mettre les bagages dans le bus et de les récupérer à Sortland, mais le changement de bus à Lödingen nous laisse perplexe et nous préférons monter à bord avec les vélos et les valises.
Au Strand Hôtel où les chambres sont bien petites mais le salon confortable avec café et internet en libre service, nous sautons dans les cuissards pour une balade de 40 km vers une ferme du bout du monde, Stamnes, où la pluie et le vent contrarient notre retour en particulier pour escalader le pont routier au dessus du fjord balayé par de violentes rafales.
Au départ de Tjeldsundbrua
Le temps gris et bas ne freine pas notre enthousiasme pour cette première étape. Après une douzaine de kilomètres de route calme, nous découvrons un premier secteur non revêtu de 10 km. Il faut rouler assez vite entre les trous et éviter les gros graviers. A chacun sa technique!
Peu d’activité au port de Tarstad sous un ciel plombé. De Rorvika à Liland nous apprécions une route plane entre montagne et fjord mais personne aux alentours, nous sommes le jeudi de l’Ascension. Le retour vers l’hôtel se fait sous la pluie froide et les vélos ont besoin d’un sérieux coup de chiffon.
Les 2 jours suivants seront contrariés par la pluie et il faut un caractère « bien trempé » pour s’aventurer sur la route par un temps pareil ; seuls les Bretons ont osé.